CHSTM du 21 juin 2018 : un rendez-vous manqué ?

L’UNSA ITEFA regrette que le CHSCT Ministériel n’ait pu se tenir ce jeudi 21 juin, certains représentants ayant refusé de siéger.

L’UNSA ITEFA ne s’est pas associée à cette posture.

- La "politique de la chaise vide" n’est pas celle de l’UNSA ITEFA . En matière de respect des conditions de travail, hygiène et de sécurité, elle ne peut s’entendre, quand il est connu de tous, que les agents sont dans l’attente de notre action obligeant l’administration à pratiquer un dialogue social qu’elle ne cesse de dévoyer en le confisquant !

Pour autant, des situations prégnantes demandent qu’elles soient prises en compte dans l’urgence d’où notre ténacité à siéger !
- Ainsi, va -t-il falloir attendre le mois d’octobre pour que cette instance soit à nouveau réunie ? Hygiène, Sécurité, conditions de travail devront lanterner, alors que les sujets sont de plus en plus nombreux !

De plus, l’actualité "fonction publique" ne peut être écartée, le gouvernement ayant dans "ses cartons" la volonté de supprimer ce comité dans un avenir proche !

L’UNSA ITEFA affirme fermement que cette instance est essentielle à la vie de nos services, administration centrale, établissement public (INTEFP) et services déconcentrés.

Elle est le fer de lance pour alerter sur les conditions de travail dégradées de nos collègues par des réformes plus brutales les unes que les autres, qui :

- engendrent parfois une violence de l’indicible et un climat délétère,

- abiment les collectifs de travail,

- impactent la santé au travail :

- les risques psychosociaux deviennent "légion",

- la découverte d’amiante sur les lieux de travail (Loire-Atlantique, Côtes d’Armor, Meurthe et Moselle, etc...).

Le CHSCT Ministériel :

- pointe des situations ubuesques comme la position des agents des Côtes d’Armor qui sont sommés de rester chez eux....

- Exige des enquêtes sur des problématiques spécifiques, pour accompagner les collègues dans leur difficulté dont :

- la lutte contre les agressions sexistes ou sexuelles,

- le droit au télétravail qui tarde à se mettre en place dans certaines DIRECCTE,

- Dénonce l’incongruité de logiciels abscons : WIKI’T, RenoirRH....

L’UNSA ITEFA, par sa présence, porte et portera et dénoncera invariablement les dysfonctionnements qui se font jour et tancera l’administration pour que cette dernière prenne les décisions idoines !