Refondation de la formation professionnelle
Pour l’UNSA, le Sénat apporte une contribution déterminante...
Le rapport de la Mission sénatoriale sur la formation professionnelle dresse un diagnostic de notre système de formation largement partagé par l’UNSA.
Nombre de propositions de réformes formulées par les sénateurs vont dans le sens des suggestions faites par l’UNSA lors de son audition par la Commission, voire reprennent nos revendications.
Il s’agit notamment du contrat unique pour l’insertion en alternance des jeunes, du compte épargne-formation pour les salariés favorisant la transférabilité du droit individuel à la formation ainsi que de la fusion ANPE-UNEDIC pour mieux accompagner vers l’emploi les chômeurs.
L’UNSA est favorable aussi à l’instauration d’un Haut Commissaire à la formation, auprès du Premier Ministre qui coordonnerait l’action des sept ministères en charge de la formation.
D’autre part, l’UNSA adhère à la volonté de rendre le plan régional de développement de la formation (PRDF) prescriptif afin de favoriser la cohérence des politiques de formation par un pilotage confié aux Régions.
Par contre, l’UNSA n’est pas favorable à la suppression de l’obligation faite aux employeurs de financer le plan de formation car cela ne les inciterait pas à former davantage leurs salariés.
L’UNSA considère que toute réforme du dispositif de formation devrait s’appuyer sur une priorité absolue : faire accéder à la formation les personnes peu ou pas qualifiées, souvent soumises à la précarité sur un marché du travail segmenté.
Le Gouvernement doit maintenant se saisir de ce rapport et prendre les mesures qui engagent une véritable refondation du système de formation tout au long de la vie dans notre pays.