Manifestation du samedi 5 février

L’UNSA Y SERA !

Le Secrétaire National de l’UNSA, Alain OLIVE, s’exprime sur la participation de notre UNION, à la manifestation du Samedi 5 février prochain....

Cher(e) Ami(e)s, Cher(e)s Camarades,

Le 5 février, auront lieu dans les départements des manifestations sur le thème de la défense des 35 heures et du pouvoir d’achat.

Ces manifestations ont été décidées lors d’une réunion des 5 confédérations à laquelle l’UNSA n’a pas été conviée !

Lors de cette réunion à la CGC a quitté la salle et ne s’associe donc pas à ce mouvement.

Pour nous se pose une question simple : notre ligne et notre pratique syndicale doivent-elles être dictées par l’attitude de certaines confédérations qui manifestent une fois de plus leur ostracisme et hostilité à notre égard ?

La réponse est bien sûr : NON !

L’UNSA décide elle-même des actions auxquelles elle veut ou pas participer.

Dans ce choix, ce qui nous importe avant tout concerne le contenu des revendications.

Oui ou non, est-il pertinent de se mobiliser le 5 février pour la défense des 35 heures ?

Oui ou non, est-il pertinent de se mobiliser pour la relance du pouvoir d’achat ?

Oui ou non, les salariés attendent-ils de nous engagement et détermination sur ces sujets ?

Nous avons estimé que les susceptibilités et les états d’âmes n’avaient rien à faire dans cette histoire.

Invités ou pas, notre devoir est d’être présents le 5 février, comme nous serons partie prenante de la manifestation "Fonction Publique" du 20 janvier et de la manifestation Européenne du 19 mars à Bruxelles.

Nous vous appelons donc à vous mobiliser pour cette date, que cela plaise ou non à certaines confédérations.

Et il serait plaisant qu’on veuille nous interdire de manifester dans les départements et d’occuper toute notre place. A Paris, le 5 février, je serai dans le carré de tête !

Il est facile de nous déclarer "non représentatifs" autour d’une table, que de le faire dans la rue en notre présence.

Je fais le pari qu’il s’agit bien là "d’une tempête dans un verre d’eau" et que les contacts que vous allez avoir au niveau local avec nos homologues syndicaux se révéleront très "fructueux".

Ceux qui rêvent d’isoler l’UNSA et de freiner ainsi son développement en seront pour leurs frais.

Le lâche soulagement que leur a procuré la décision du Conseil d’Etat refusant notre représentativité n’a pas fait disparaître la "trouille" que nous continuons à leur inspirer.

C’est bon signe...

Bien amicalement

ALAIN OLIVE


P.-S.

- Plus que jamais soyons TRÈS nombreux dans les rangs de l’UNSA !
- le 20 janvier et le samedi 5 février prochains !