L’UNSA demande une nouvelle hausse du point d’indice et l’instauration d’un système d’indexation des rémunérations

Cher(e) collègue,

Alors que l’UNSA Fonction Publique demande au gouvernement de tenir compte de la réalité de l’inflation, le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques a annoncé le 15 septembre aux organisations syndicales que rien de plus n’était prévu en matière de hausse des rémunérations.

Pour l’UNSA Fonction Publique, la hausse de 3,5% du 1er juillet était indispensable, mais reste insuffisante. Elle demande toujours une nouvelle augmentation permettant d’atteindre les 10% pour cette année.

L’UNSA appelle le gouvernement à organiser une nouvelle conférence salariale le plus rapidement possible et à lancer un « Grenelle de la Fonction Publique » afin de pouvoir aborder les sujets de rémunération, avec l’instauration d’un système d’indexation ou de révision des rémunérations en cas d’inflation, de dialogue social, et une négociation sur les conditions de travail, la santé, la sécurité et la qualité de vie au travail.

De son côté, le ministre a confirmé l’ouverture d’une concertation sur les rémunérations en 2023 et a annoncé un chantier autour de l’attractivité et des conditions de travail qui pourrait débuter au cours du mois d’octobre 2022.

L’UNSA a insisté entre autres :

- pour que tous les contractuels puissent bien bénéficier de la hausse de 3,5%
- sur l’absence de perspective des agents de catégorie C en début de carrière (pas de progression de la rémunération indiciaire en cas de changement d’échelon)
- sur les mesures non mises en œuvre (forfait mobilité cumulable avec la prise en charge pour moitié des transports en commun)

Elle demande aussi une hausse du forfait mobilité, du forfait télétravail, des frais de mission...

L’UNSA continuera de porter ses revendications

Bien cordialement

L’équipe UNSA ITEFA