IL FAUT SAUVER LE LIVRET "A"...

- La fédération Banques Assurances et Sociétés financières de l’UNSA, ainsi que l’UNSA-Postes, souhaitent que le dossier de distribution du livret A, examiné par Bruxelles, ne soit pas dissocié du problème plus général des conditions de collecte et de l’utilisation des fonds qui y sont déposés.

- L’UNSA rappelle que l’ensemble du secteur de l’habitat social bénéficie de financements issus du Livret A : 80% des logements sociaux sont financés grâce aux prêts aux organismes HLM ; sans cet apport, tout le système serait fragilisé.

- De plus, le livret A constitue, pour une grande majorité de ménages français, un outil d’épargne simple et gratuit ; il est également la seule parade à l’exclusion bancaire de certaines populations très modestes.

- Aucun changement touchant à l’un des éléments du circuit, collecte, rémunération, utilisation des fonds, ne doit être prétexte à une remise en cause des valeurs portées par le Livret A : épargne populaire et financement du logement social.

- Pour l’UNSA, il est impératif de pérenniser le fonctionnement du Livret A par un strict cahier des charges garantissant :

- la transparence commerciale des dépôts pour éviter tout détournement de ceux-ci vers des produits d’épargne plus risqués ;

- la remontée de la totalité des fonds vers la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) ;

- le maintien du financement du logement social ;

- l’absence d’impact social dans les établissements bancaires touchés par une modification des conditions de distribution ;

et de manière générale le maintien des missions financées à ce jour par la collecte.

- Enfin, l’UNSA souhaite que, dans cette affaire, une approche citoyenne et sociale juste soit privilégiée afin de permettre à chacun des acteurs de servir au mieux l’épargne des français.