UNE INITIATIVE HISTORIQUE !

- Pour la première fois depuis un siècle, deux organisations syndicales décident d’engager une réflexion et un débat pour offrir une nouvelle perspective à tous les salariés de notre pays et les rassembler.

Après tant de scissions, nous proposons :

- de constituer un pôle réformiste qui conjugue négociation et revendication pour faire évoluer harmonieusement notre modèle social ;

- de construire une alternative innovante à l’opposition de principe et à la réforme de connivence ;

- d’incarner un syndicalisme fort et responsable.

AGIR ENSEMBLE POUR MODERNISER LE DIALOGUE SOCIAL

La division syndicale est contre-productive dans la défense et la protection des salariés qui attendent un front plus uni pour résoudre les problèmes sociaux.

Ces problèmes sont d’autant plus ardus qu’ils doivent être appréhendés dans le contexte global de la mondialisation et plus spécifiquement dans le contexte d’une Europe en construction.

- Dans un environnement concurrentiel féroce, l’enjeu d’un réformisme responsable est de prendre en compte, « l’économiquement viable » et le « socialement acceptable ».

- Face à la crise de notre modèle social (précarisation du travail, protection sociale, emploi public...), le syndicalisme ne peut se contenter d’agir aux marges, sauf à ne plus être en phase avec les réactions de ses adhérents et du corps social qu’il est en charge de représenter.

- La représentativité des syndicats ne sera plus grande que si elle repose sur l’adhésion librement choisie et non contrainte des salariés qui donnent ainsi un mandat à leurs représentants pour défendre leurs intérêts.

- La négociation sur le dialogue social et plus spécifiquement sur la représentativité syndicale qui vient de s’achever a pour conséquence de restreindre le champ du syndicalisme.

- Cette négociation aurait pu être l’occasion d’un large débat consensuel sur la démocratie sociale dans notre pays.

- Or qu’a-t-on vu ? Une succession de séances où est apparue la volonté hégémonique de quelques-uns, excluant à la fois l’émergence de syndicats dont la voix devient forte et celle d’organisations jusqu’alors pourvues de représentativité irréfragable, mais jugées « petites » ou trop « spécifiques ».

Cet état d’esprit n’est pas celui de la construction du changement mais plutôt celui d’une répartition du marché existant !

Nous ne partageons pas cet état d’esprit, consistant pour des partenaires sociaux à restreindre eux-mêmes le champ du syndicalisme.