Medef : retour vers le passé...

La présidente du Medef affiche la couleur : il faut supprimer la loi sur les 35 heures, généraliser le CNE (Contrat Nouvelle Embauche), en finir avec la durée légale du travail et pouvoir mettre fin au contrat de travail par consentement mutuel. Rien que ça !

- Si de telles propositions étaient retenues, c’est à un retour vers le XIXème siècle et la conception civiliste des rapports entre salarié et employeur auquel on assisterait. Ce serait des dizaines d’années de progrès social durement conquises par les conquêtes syndicales qui seraient rayées d’un trait de plume. Ce sont la plupart des garanties autour du contrat de travail qui seraient supprimées.

- En chaussant les bottes du tandem Seillière-Kessler et en voulant rééditer l’épisode de la refondation sociale, Laurence Parisot, présidente du Medef inscrit son action dans une ligne ultra-libérale que l’UNSA ne peut que dénoncer.

- Pour l’UNSA, la rencontre entre le Medef et cinq confédérations relève davantage d’un exercice de communication que d’une réelle volonté de dialogue et on ne voit mal ce que le salariés ont à y gagner.

- Au moment où les négociations sur un nombre important de sujets sont au point mort - sur la pénibilité notamment - et alors que le Medef souhaite vider le texte sur le dialogue social de tout contenu, le Medef apparaît de plus en plus comme un adepte du double langage.

- L’UNSA ne peut que dénoncer une telle attitude défavorable à des relations sociales apaisées.