La DGCCRF a une fièvre de cheval et ne galope plus !!!!

- Communiqué de presse UNSA CCRF - 14 février 2013

Le syndicat UNSA des agents de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (CCRF) représentatif en Direction Départementale Interministérielle (DDPP, DDCSPP) et en DIRECCTE s’est toujours positionnée clairement pour une adaptation de l’administration territoriale de l’État aux missions dues aux citoyens.

Conscients que la reforme territoriale de l’administration de l’état a été décidée par le pouvoir politique, l’UNSA ne s’est jamais opposée à une décision qui émane de choix gouvernementaux. Ce n’est pas le rôle d’un syndicat de déterminer la politique de l’État.

Cependant le syndicat UNSA s’estime dans son rôle de syndicat réformiste d’être critique quant aux conséquences de cette réforme pour la qualité de travail des agents de la CCRF et les répercussions sur la santé publique et la protection de l’ensemble des citoyens consommateurs.

- Nous appelons nos concitoyens à être vigilants sur la « fonte » progressive de l’appareil de l’État, protecteur des citoyens les plus modestes.

Notre Fédération UNSA Finances n’a eu de cesse d’alerter nos ministres sur les risques d’une baisse drastique des effectifs dans les administrations de contrôle et de régulation économique que sont la DGCCRF et la Douane, opérant fortement leurs capacités opérationnelles.

- Moins de 2000 agents sur le terrain pour protéger plus de 65 millions de consommateurs, c’est concrètement une CCRF présente dans les départements ruraux à hauteur de 4 agents et pour Paris à moins de 20 agents pour assurer le suivi par exemple, des 14 000 restaurants, traiteurs, sandwicheries de la capitale…

Face à une telle situation de paupérisation de ces services, compte tenu de la récente actualité l’UNSA se voit obligée de porter la parole d’agents au professionnalisme, à l’éthique, à l’attachement à leur métier reconnu.

- Ces derniers sont conduits à des alternatives par défaut et ne peuvent qu’accomplir que des missions immédiatement payantes, faire des choix à des gains statistiques instantanés, au détriment de contrôles de fond. Un réel maillage du territoire est nécessaire, compte tenu de l’internationalisation des marchés, des professionnels et d’entreprises qui dans le cadre d’une conjoncture économique difficile sont tentés de plus en plus de tricher…

Sans tomber dans la facilité du « plus de moyens », nous interpellons le gouvernement à réfléchir à ce qu’il nous demande et ce qu’il nous donne pour le faire… afin de ne pas se contenter d’être une administration alibi et de nous accorder véritablement les moyens d’assurer nos missions de protection au service de tous.

Contact : 01.44.97.33.04/05 – 06.61.75.30.33