L’UNSA reçue au secrétariat d’État à l’Outre-Mer

- Une délégation de l’UNSA conduite par Michel Guerlavais, secrétaire national, et composée des secrétaires généraux des unions régionales de la Guadeloupe - Gérard Alidor, de la Guyane - Emmanuel Montout, de la Martinique - Michel Monrose, de la Réunion - Armand Hoareau ainsi que du secrétaire général de l’union territoriale de la Polynésie française - Maxime Derock, a été reçue, le jeudi 27 septembre dernier, par le directeur de cabinet du secrétaire d’État chargé de l’Outre-Mer.

- Cette rencontre a permis d’aborder de nombreux problèmes qui se posent à l’Outre-Mer. Nous avons tout particulièrement insisté sur le manque de considération à l’égard de ces territoires, sur une prise en compte insuffisante de l’avis des populations et des organisations syndicales.

- Pour l’UNSA, le dialogue doit être permanent et les décisions adaptées à chaque département d’Outre-Mer, sinon les politiques sont vouées à l’échec. Il est temps de rompre avec une approche qualifiée de paternaliste.

- Dans cet esprit, nous avons posé la question de la création annoncée d’une zone franche sanitaire globale à Cayenne sans concertation, et du calendrier de la négociation de la loi pour l’Outre-Mer.

- Le manque de moyens des services publics a été abondamment dénoncé. C’est le cas de l’Éducation nationale en Martinique, de la Police nationale en Guadeloupe, et de la Justice en Guyane et Martinique. Un effort est également attendu pour assurer la continuité territoriale et soutenir les étudiants de Polynésie qui viennent effectuer des stages en métropole.

- L’Observatoire de la scolarisation a avancé le nombre de trois mille enfants qui ne seraient pas scolarisés en Guyane. Manifestement, l’État ne remplit pas ses obligations et cette lacune est lourde de menaces pour l’avenir.

- Nous demandons que dans le cadre de la mise en œuvre de zones franches globales d’activités, les aides apportées aux entreprises soient soumises à des obligations visant à développer la formation professionnelle et le niveau de qualification.

- Nous nous sommes inquiétés des intentions du gouvernement quant à sa politique agricole à l’égard de la « banane antillaise ».

Enfin, l’UNSA a souhaité être reçue régulièrement sur les questions de l’Outre-Mer, ce qui a été accepté.