L’UNSA préoccupée par l’avenir des travailleurs handicapés

Au bout de 18 mois, la rédaction des décrets relatifs à la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, arrive presque à son terme.

Le contrat de soutien et d’aide par le travail a fait l’objet, concomitamment, d’un examen au Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées et au conseil d’administration de la CNAF. Les textes viennent encadrer les relations entre le travailleur handicapé et son employeur, l’établissement ou service d’aide par le travail (ESAT, ancien CAT). Les conditions d’exercice de l’activité professionnelle du travailleur handicapé en milieu ordinaire sont précisées ainsi que la notion de rémunération garantie.

Même si l’UNSA se réjouit des mesures visant à ouvrir davantage aux travailleurs handicapés la possibilité de travailler dans le milieu ordinaire, il n’en demeure pas moins que les textes très techniques ne permettent pas de mesurer l’impact pour la personne.

En terme financier, aucune amélioration notable n’est pas prévue, la réforme des ressources des travailleurs en CAT ne s’accompagne pas d’un gain de ressources nettes. Les engagements semblent souvent vagues et formels notamment concernant l’appui à l’exercice des activités à caractère professionnel. Les actions de formation, et le cas échéant de validation des acquis doivent passer par la mobilisation de ressources (financement mais aussi appui et accompagnement par les structures -ordinaires ou spécialisées - du champ emploi -formation)

Certes l’esprit de la loi est maintenu dans ces textes mais pour l’UNSA, le combat pour l’égalité des chances des personnes en situation de handicap mérite une attention de tous les instants afin que chaque personne soit un citoyen à part entière.