Echec des négociations salariales dans la Fonction Publique !

Toutes et tous dans l’action le jeudi 2 février prochain !

NEGOCIATION FONCTION PUBLIQUE du 19 Janvier 2006.

Après une première suspension de séance, les organisations syndicales : CGC, FO, FSU et CGT ont mis en demeure le ministre de modifier l’ordre du jour et d’évoquer immédiatement la question salariale. Le ministre Jacob a refusé fermement de répondre favorablement à cette demande. Les 4 organisations précitées ont donc quitté la séance.

L’UNSA-Fonctionnaires, la CFDT et la CFTC sont donc restées et ont commencé à examiner, fiche par fiche.
La discussion qui a duré jusqu’à 01 H 30 du matin nous a permis de faire valoir sur chacun des sujets nos revendications et contre propositions. Ainsi, nous avons pu obtenir dans ce projet un certain nombre de points positifs, en particulier sur le volet social (crèches, logements...).

- En revanche, les mesures qui nous ont été présentées sur le plan statutaire ne peuvent répondre à nos attentes.

En effet, les mesures qui nous sont proposées pour les catégories C, B et A, sont loin de concerner l’ensemble des agents et ne peuvent s’apparenter qu’à un saupoudrage.

Pour l’ensemble du volet social et statutaire le ministre Jacob a précisé qu’elles n’avaient vocation à s’appliquer que si des accords étaient signés.

Dans ce cas, la quasi-totalité des mesures statutaires et sociales s’appliqueraient, pour le 1er juillet 2006 ou, au plus tard, au 31 décembre 2006.

Pour l’UNSA Fonctionnaires, Elisabeth David a indiqué que si certaines mesures nous paraissaient intéressantes d’autres, en revanche, devaient faire l’objet de discussions plus approfondies. En particulier, elle a vivement regretté qu’il ne soit pas procédé à une véritable discussion visant à permettre à la fois la revalorisation de l’ensemble de la grille fonction publique et parallèlement l’augmentation des pyramidages et des mesures individuelles de promotion.

Pour l’UNSA Fonctionnaires, Elisabeth David a, en effet, estimé indispensable de maintenir une double cohérence : celle des grilles fonction publique mais aussi celle des trois versants de la fonction publique.

Elle a indiqué que les mesures contenues dans les 2 volets social et statutaire feraient l’objet d’un examen par une commission administrative extraordinaire de l’UNSA-Fonctionnaires, réunie le 20 janvier.

Pour l’UNSA Fonctionnaires, Elisabeth David a, par ailleurs, rappelé au ministre Jacob son engagement à améliorer le volet salarial dès lors qu’une politique d’accord était susceptible d’apparaître sur les deux volets précités. Elle lui a donc clairement et directement demandé ce que les fonctionnaires étaient susceptibles d’obtenir.

En réponse, le ministre Jacob a fait part de l’intention du gouvernement d’accorder une mesure complémentaire (à celle de 0,5 % au 1er juillet 2006) d’un montant de 0,5 % de revalorisation du point d’indice au 1er février 2007.

- Pour l’UNSA Fonctionnaires, Elisabeth David a jugé cette proposition inacceptable en ce qu’elle ne correspondait en aucun cas au maintien du pouvoir d’achat des fonctionnaires. Elle a donc réaffirmé la nécessaire revalorisation du point d’indice en conséquence pour 2006.

- Dès le 20 janvier, les travaux portant sur le volet social et statutaire ont été présentés à l’ensemble des membres de la commission administrative de l’Unsa Fonctionnaires.S’il est apparu que des mesures positives, en matière sociale notamment, avaient pu être obtenues dans le cadre de ces discussions, d’autres en revanche apparaissaient inacceptables. En particulier, l’absence de réflexion sur la grille fonction publique et son déroulement ont été soulignés à de nombreuses reprises.

Enfin, l’annonce du ministre sur la revalorisation du point d’indice a été considérée comme une véritable provocation, rendant impossible toute signature d’accord avec le gouvernement.

- La demande de signature d’un accord par le ministre de la fonction publique, sur le volet social et statutaire, est donc rejetée.

En tout état de cause, l’UNSA-Fonctionnaires maintient l’appel à la grève et à la manifestation qui a été lancé dans le cadre intersyndical, le 2 février 2006, pour manifester le profond mécontentement des fonctionnaires sur les propositions du gouvernement en matière salariale.


P.-S.

- Toutes et tous dans l’action le jeudi 2 février 2006 !

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