Chartres, une histoire à dormir debout....

- Qui a tort ? Qui a raison ?...

- Il est bien difficile de déceler le vrai du faux dans les différents témoignages qui nous sont transmis.

- Une chose est certaine, l’inspection du travail ne peut être exempte de tout contrôle. Car, même les professions libérales ont leur instance de contrôle.

Or, l’inspection du travail n’est pas une profession libérale et se doit d’accomplir sa mission de service public en toute indépendance de jugement mais aussi en respectant les usagers du service public.

- Quels sont-ils ?

- Les salariés et leurs représentants ;
- Les employeurs et leurs représentants.

Il a de tout temps été clair que le contrôle de l’inspection du travail relevait de l’Inspection Générale ; ce fut d’abord l’inspection générale du travail et de la main d’œuvre intégrée au corps de l’inspection du travail, puis, dans l’inspection générale des affaires sociales lors de la fusion des corps d’inspection générale des ministères sociaux.

D’ailleurs la mission a été confiée à un IGAS, issu du corps de l’inspection du travail.

Alors, il ne paraît pas choquant qu’une mission d’inspection générale par rapport à l’inspection du travail souhaite avoir l’avis des partenaires sociaux locaux. Mais il faut qu’ils soient TOUS entendus (MEDEF, UPA, CGPME) ainsi que les organisations syndicales de salariés : UNSA, CGC, CFTC, FO, CFDT et CGT.

L’inspection du travail se doit de rendre des comptes tant à sa hiérarchie qu’aux usagers.

- De nombreuses questions demeurent :

- Mais comment s’est passée cette inspection générale ?
- A-t-on réellement questionné les agents sur leur appartenance syndicale, sur leur vie privée...?

Si, tel est le cas, cette mission n’est pas neutre dans son approche et il faut la dénoncer avec FORCE.

Mais, si ces questionnements ne sont pas avérés, il convient de soutenir avec FORCE, cette mission d’inspection.

Les échos contradictoires concernant cette mission ne permettent pas d’affirmer maintenant que les IGAS qui la mènent ont outrepassé leurs prérogatives.

- Pour l’UNSA, OUI, il faut être vigilant sur les contrôles dont les services font l’objet, mais il faut être, aussi, confiant dans l’honnêteté professionnelle de ceux qui les font.

L’UNSA comprend la difficulté qu’il y a à subir un contrôle, surtout approfondi, mais, c’est à ce prix que se gagne la crédibilité de la mission d’inspection du travail.