Réaction de l’UNSA aux déclarations de Monsieur Emmanuel Macron.

- Ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique

Pour l’UNSA, des sujets aussi importants et sensibles que le temps de travail ou les rémunérations valent autre chose que des propos à l’emporte-pièce.

L’UNSA prend acte que les déclarations sur ces questions de Monsieur Emmanuel Macron, rapportées par l’hebdomadaire "Le Point", ont été faites alors qu’il n’était pas ministre.

- D’un désormais ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, d’un gouvernement prônant le dialogue social, l’UNSA attend une autre attitude.

Pour l’UNSA, l’horaire légal de travail à 35h est une référence qu’il est hors de question de remettre en cause.

Des dispositifs légaux existent permettant de modifier horaires et rémunérations pour les entreprises en difficulté dans un cadre négocié.

- La situation économique, sociale, et, désormais, politique de notre pays est trop grave pour que se perpétue la méthode des ballons d’essai et des postures.

- Paris le 28 août 2014


L’UNSA ITEFA rappele fermement que « jouer » avec le Code du Travail n’est pas un simple rébus mais exige négociation, dialogue social et non devenir « synonyme » de recul et dégradation pour les salarié(e)s de ce pays.

L’humain demande le respect : d’abord en lui faisant confiance sur ce qu’il est parfaitement capable de comprendre sur une crise et arrêter de jouer avec lui sur des propos pouvant s’apparenter à de la provocation inutile et menaçante.


- En cette période de commémoration : SOUVENONS-NOUS de SAUSSIGNAC :
- Il y aura 10 ans, le 2 septembre prochain que Sylvie Trémouille et Daniel Buffière étaient assassinés dans l’exercice de leur mission de service public.

Le procès aux assises du meurtrier de nos collègues se tiendra 5 ans plus tard en mars 2007 à Périgueux. Il sera condamné à 30 ans de prison.

- Ces meurtres ont profondément bouleversé l’ensemble des agents du ministère du travail et sont inscrits à jamais dans leur mémoire.
Qui ne se souvient pas de ce qu’il faisait à l’annonce de ce drame ?

Bien entendu, le choc a été durement ressenti par toutes et tous et plus particulièrement les personnels participant aux missions de contrôles et en premier lieu nos collègues des services de l’inspection du travail, service public garant d’un droit protecteur pour tous les salariés.

C’était en effet la première fois, dans l’histoire de l’inspection du travail en France, que des agents étaient tués dans l’exercice de leur mission.