RENTRÉE SOCIALE 2018 DANS LA FONCTION PUBLIQUE : PRIORITÉ AUX AGENTS PUBLICS !

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- Alors que les agents publics devraient être mieux reconnus par le gouvernement, le budget en préparation ne répond pas aux attentes de l’UNSA Fonction publique.

- L’UNSA Fonction publique demande au gouvernement de revaloriser les rémunérations des agents publics.

L’inflation tend à redémarrer (+2,3%). Les agents publics ont déjà été privés d’une progression de leur pouvoir d’achat lors du transfert des cotisations vers la CSG. L’instauration du jour de carence, l’augmentation des prélèvements pour leur pension et le gel de la valeur du point d’indice pèsent à la baisse sur leur pouvoir d’achat.

Pour l’UNSA Fonction publique et l’UNSA ITEFA, l’absence de mesure globale en 2019 serait donc une nouvelle injustice à leur encontre comme l’est aussi la désindexation des pensions de retraite.

La réforme du système de retraites constitue une préoccupation supplémentaire. Pour l’UNSA Fonction Publique et l’UNSA ITEFA, en tout état de cause, elle ne devra pas conduire les agents publics à voir leur pension de retraite baisser par rapport à celle calculée dans les conditions actuelles, ni se traduire par une diminution de leurs droits.
- C’est un préalable pour l’UNSA Fonction publique et l’UNSA ITEFA.

La balance de 4500 suppressions de postes annoncées dans la fonction publique de l’État cache des disparités importantes entre ministères : près de 8000 suppressions au total et des créations dans deux ministères seulement, la justice (+ 1300 postes) et l’intérieur (+ 2000 postes).

- Pour l’UNSA ITEFA, les circulaires "Premier ministre" du 24 juillet 2018,

http://itefa.unsa.org/?Circulaires-du-1er-ministre-du-24-juillet-2018

impactent les DIRECCTE et les directions d’administration centrales. Le calendrier contraint imposé par les décideurs, dans le but d’une "réorientation des missions", portée par les préfets de région, SUR FOND DE DIALOGUE SOCIAL CONFISQUE , a pour conséquence : des suppressions drastiques de postes tout azimut, sur les pôles :

- 3E : remis en cause dans ses missions et démembré,
- C : en attente de leur devenir,
- T : rapport Lecocq* sur la santé au travail (pour commencer...)
(*) http://itefa.unsa.org/?Rapport-LECOCQ-sante-au-travail

avec en corollaire, des agents mis sous pression en administration centrale comme en DIRECCTE, quel que soit leur ministère, inquiets de leur devenir face une administration atone, incapable de donner des réponses aux questions prégnantes et légitimes qui se posent.

- Partout les conditions de travail des agents publics se dégradent. Il n’est pas acceptable que la suppression d’emplois publics désorganise et affaiblisse des services publics plébiscités par les français.

L’UNSA Fonction Publique regrette que le débat natio­nal sur les mis­sions de ser­vice public n’ait tou­jours pas eu lieu dans notre pays. Que veut faire le gou­ver­ne­ment, avec quel projet pour le pays et pour ses citoyens ?

L’UNSA Fonction Publique et l’UNSA ITEFA rap­pellent leur atta­che­ment au Service Public et à une fonc­tion publi­que sta­tu­taire.

C’est sur ces fon­da­men­taux que l’UNSA se pré­sen­tera en décem­bre pro­chain aux suf­fra­ges de l’ensem­ble des agents publics. Elle appelle d’ores et déjà les agents à rejoin­dre ses listes, à voter et à faire voter pour elles afin de défen­dre l’idée d’un ser­vice public de qua­lité, moderne, proche des citoyens avec des agents reconnus et fiers de leurs mis­sions.


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