CIAS du 12 mai : l’UNSA demande une évolution des barèmes de l’action sociale interministérielle

L’UNSA-FP s’est fixée comme priorité d’utiliser la totalité du budget de l’action sociale chaque année. Le bilan de l’année 2015 a montré une sous-utilisation de l’ordre de 5 millions d’euros.

- L’UNSA demande donc une réévaluation des barèmes de l’action sociale afin de permettre à plus d’agents de bénéficier des prestations.

Parallèlement, l’UNSA évoque deux autres priorités : les places en crèche et le logement, avec une réévaluation de l’Aide à l’Installation des Personnels (AIP, délivré lors de la première affectation) et une réflexion sur la réservation de logement.

Afin de pou­voir les appli­quer dès 2016, ou au plus tard en 2017, l’UNSA avait demandé la tenue de groupe de tra­vail sur les barè­mes au pre­mier tri­mes­tre. Le CIAS du 12 mai n’a pas permis d’acter ni des évolutions des barè­mes, ni une reva­lo­ri­sa­tion des pres­ta­tions. L’UNSA le regrette vive­ment.

- L’UNSA sou­haite déve­lop­per les dis­po­si­tifs de garde d’enfants

Pour l’UNSA, il est également indis­pen­sa­ble de réflé­chir à la poli­ti­que fami­liale en par­ti­cu­lier en matière de garde d’enfant en aug­men­tant les réser­va­tions de places en crèche, et en aug­men­tant le nombre de béné­fi­ciai­res du CESU afin de mener une poli­ti­que ambi­tieuse tout en favo­ri­sant l’égalité homme/femme. (voir documents au bas de cet article)

- Les SRIAS des nou­vel­les régions

Comment faire fonc­tion­ner les SRIAS (Section Régionale Interministérielle de l’Action Sociale) dans les nou­vel­les régions pour que tous les agents puis­sent béné­fi­cier des mêmes pres­ta­tions ?

- Pour l’UNSA, la réponse pou­vait se cons­truire en deux temps : avant fin 2018 et ensuite. L’UNSA avait pro­posé de faire fonc­tion­ner les SRIAS actuel­les ensem­ble pen­dant la phase inter­mé­diaire, sans avoir été entendu. Il fal­lait per­met­tre aux équipes actuel­les des SRIAS d’har­mo­ni­ser leurs pra­ti­ques et de porter des pro­jets nova­teurs et fédé­ra­teurs pour les agents de leur région qui doi­vent pou­voir béné­fi­cier des mêmes pres­ta­tions.

Pour 2017 et 2018, la DGAFP (Direction Générale de l’Administration de la Fonction Publique) a pré­senté un schéma de SRIAS com­posé de 13 mem­bres repré­sen­tant les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les dont un pré­si­dent secondé par un ou deux vice-pré­si­dents, per­met­tant à chaque Président actuel de pour­sui­vre sa mis­sion jusqu’à la fin de son mandat.

- Ensuite, à partir du 1er jan­vier 2019, lors de la recom­po­si­tion des SRIAS suite aux élections pro­fes­sion­nel­les, les poste de vice-pré­si­dent seraient main­te­nus ou créés dans les régions les plus étendues ou com­pre­nant un grand nombre de fonc­tion­nai­res.

Pour l’UNSA FP, un cor­res­pon­dant dépar­te­men­tal des SRIAS est essen­tiel afin de conser­ver un lien de proxi­mité avec les agents.

L’UNSA pro­pose qu’un agent soit clai­re­ment iden­ti­fié et soit en charge du suivi de l’action sociale inter­mi­nis­té­rielle.