BIT : journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail.

- - La CES souligne l’importance d’un renforcement de l’inspection du travail.

- Seule une inspection du travail dotée de moyens suffisants peut rendre la réglementation efficace.

- Lors de la journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail, le 28 avril 2007, le Bureau international du Travail (BIT) a lancé un nouvel appel en faveur du respect des normes du travail, instrument primordial de lutte contre les accidents du travail et les maladies professionnelles.

- Le rapport du BIT, publié à l’occasion de cette journée, recense 2,2 millions de décès annuels suite aux accidents et maladies liés au travail. D’autre part, 270 millions de travailleurs sont blessés et environ 160 millions d’autres souffrent de maladies professionnelles.

- Le rapport évalue la perte pour l’économie mondiale à environ 4% du PIB, soit vingt fois plus que le montant consolidé de l’aide publique au développement.

- Pour le BIT, l’expérience montre que la plupart des accidents pourraient être évités. Pour cela, des pratiques de prévention rigoureuses doivent être systématiquement mises en oeuvre par les gouvernements, les employeurs et les travailleurs au niveau national et au sein des entreprises.

- Le respect des principes et droits fondamentaux au travail, les normes internationales du travail, les mécanismes de sécurité et de santé au travail, les recueils de directives pratiques sur la sécurité et la santé au travail et le dialogue social, fournissent le socle pour bâtir une forte politique de prévention sur le lieu de travail.

- La Convention sur le cadre promotionnel pour la sécurité et la santé au travail, adoptée lors de la Conférence 2006 de l’OIT, représente un outil clé dans la lutte contre les accidents du travail et le mauvais état de santé et contribue ainsi à la réalisation de l’Agenda de l’OIT pour le travail décent.

A l’initiative des syndicats du monde entier, le 28 avril est la journée internationale de commémoration des travailleurs morts et blessés au travail.

Cette année, la Confédération européenne des syndicats (CES) a attiré l’attention sur les conséquences inacceptables d’une organisation du travail qui sacrifie la santé et la sécurité des travailleurs à la recherche d’un profit maximal, et qui nie aux travailleurs la possibilité de contrôler leurs conditions de travail.

D’après les données de l’Organisation internationale du travail (OIT), chaque année plus de 150.000 personnes meurent des conséquences d’un accident du travail ou d’une maladie liée au travail dans l’Union européenne (UE).

Les cancers en sont la principale cause car une part importante des travailleurs européens sont exposés à des agents cancérogènes. De nombreuses substances continuent à être utilisées alors qu’elles pourraient être remplacées par des produits pas ou moins toxiques.

En outre, dans de nombreux cas, les mesures de prévention élémentaires ne sont pas respectées.

La lutte contre les cancers causés par le travail constitue une priorité pour le mouvement syndical européen. L’UE s’est donnée pour objectif d’harmoniser les conditions de santé et de sécurité au travail par voie de directives. Cette harmonisation reste encore aujourd’hui un objectif à atteindre bien plus qu’une réalité. Les écarts entre les différents pays et au sein de chaque pays, les écarts entre secteurs d’activité ou catégories de travailleurs demeurent énormes.

- L’UNSA soutient pleinement la CES dans sa lutte pour l’amélioration des conditions de travail.

- A cet égard, la nouvelle réglementation européenne sur les substances chimiques, appelée « REACH », est une étape importante obtenue grâce à l’action du mouvement syndical européen.