Agression d’un agent de contrôle ITEPSA (agriculture) en Dordogne

- UNE AGRESSION DE PLUS !

- Jeudi 4 mai 2006, un collègue, contrôleur du travail a été gravement agressé en Dordogne par un employeur et son fils lors d’une contre visite concernant des problèmes de santé et de sécurité au travail.

- L’agression n’a heureusement été que verbale. Mais, elle a été d’une grande violence avec rappel aux meurtres de SAUSSIGNAC, menaces de mort et injures. Notre collègue a été dans un premier temps empêché de partir avec sa voiture, il n’a pu quitter l’exploitation qu’après avoir été emmené dans une cave où des bulletins de paie et divers documents lui ont été présentés.

- Tous nos collègues de l’ITEPSA de Dordogne sont bouleversés par cette nouvelle agression qui les renvoie au meurtre de Sylvie TREMOUILLE.

- L’UNSA ITEFA assure à l’ensemble des collègues de l’ITEPSA de Dordogne et à notre collègue contrôleur du travail agressé tout son soutien et sa solidarité !

- Pour l’UNSA ITEFA, seule une action intersyndicale forte dans le respect de la communauté de travail tout entière, doit obliger les trois ministres concernés, à agir publiquement pour réclamer que cesse la vague d’agressions faisant référence, pour la plupart, aux meurtres de Saussignac.

- DÉCLARATION INTERSYNDICALE :

Tous les syndicats des trois Ministères : Travail Agriculture et Transports et les agents de contrôle attendent une réaction vive et immédiate des Ministres suite à la nouvelle agression d’un de nos collègues en Dordogne.

- Il y a un État de droit, et il n’y a pas de zônes de non droit où les agents de contrôle ne pourraient aller contrôler ?

Dans le département de DORDOGNE, celui-là même où nos deux collègues ont été assassinés, il y a des agriculteurs pour : intimider, menacer, toujours et encore.

- Nous demandons aux trois ministres de se porter partie civile, de publier un encart dans le quotidien régional :

- 1) soutenant les collègues,
- 2) condamnant les pratiques patronales,
- 3) rappelant l’obligation d’appliquer la réglementation et de se soumettre aux missions de contrôle prévues par la représentation nationale (Députés et sénateurs.


P.-S.

- Quand cela cessera-t-il ?